ANNIVERSAIRE BOURVIL, cent ans 1917-2017 ! (épisode 14)
14/ En 60, il retrouve Michèle Morgan et Jean Marais pour les deux productions suivantes : Fortuna.(le jeune garçon de gauche est Frédéric Mitterrand).
Il ira ensuite retrouver jean Marais dans Le Capitan
Les deux films de 61 ne sont pas très bons. L’un manque de rigueur : Le Tracassin et l’autre d’épaisseur Tout l’or du monde malgré René Clair.
Heureusement Alex Joffé qui avait signé le premier, reprend du poil de la bête et pense à un duo Terzieff/Bourvil pour Les Culottes Rouges, celles des prisonniers d’un camp pendant la guerre.
Ce sera l’un des plus aboutis du réalisateur fétiche de Bourvil. Il termine l’année en maire d’une commune normande qui en 1944 accueille les Américains avec une bouteille de champagne à la main. Dans cette production hollywoodienne qu’est Le Jour le plus long, il y a des dizaines de comédiens qui représentent tous les pays belligérants. C’est l’occasion pour André d’être, pour la première fois, l’un des représentants du cinéma français à l’étranger.
Il interprétera aussi cette année là, un juge d’instruction dans Les Bonnes Causes de Christian Jaque sur des dialogues de Henri Jeanson.
C’est en 1963 qu’il tournera pour la dernière fois sous la direction de Claude Autant-Lara en acceptant d’interpréter le premier rôle avec Anna Magnani. Hélas, le film Le Magot de Josepha ne fonctionnera pas. Il découvre par contre cette même année, le cinéma caustique, grinçant et corrosif d’un jeune metteur en scène, d’origine slave, qui n’est pourtant pas de la nouvelle vague, Jean-Pierre Mocky.
Il deviendra Un Drôle de Paroissien et s’attaquera ensuite à La Cuisine au Beurre, dans le midi avec le modèle qu’il suit sans le connaître depuis ses débuts, Fernandel.
