2017. 4 ANS, Le Temps qui passe !
IL Y A 4 ANS, AVANT-PREMIERE DU FILM
Le temps qui passe
ET DERNIÈRE DE GUY GAUTHIER dans son job de rédacteur de presse au CG 54 !
en présence de Michel Dinet
Cinéma Guy Gauthier a collé sa caméra aux semelles de trois octogénaires décidés à ne plus croupir dans leur vie :
Trois Papys en goguette
Marcel, René et Jacques sont las d’attendre poliment la mort… Il y a de la rébellion à l’horizon.
À EUX TROIS, ils sont censés incarner les trois fléaux de la vieillesse : le 1er se bat contre un cancer, le 2e se morfond dans une maison de retraite et le 3e sort du cimetière… où il pleure sa femme. Ces trois octogénaires voient l’horizon se rétrécir sans y mettre les paillettes, jusqu’au jour où ils décident de prendre la poudre d’escampette.
Dans l’impulsion d’un moment de déraison, les trois copains d’autrefois se tassent alors, eux et leurs rhumatismes, dans la vieille R8 Major. Et hop, direction l’ailleurs ! Pour une échappée belle qui leur redonne le goût de la liberté, et l’appétit de vivre.
Seule une caméra leur colle aux basques, celle de Guy Gauthier qui signe là « Le temps qui passe… », son tout nouveau court-métrage.
« Le temps qui passe, c’est cette chanson de Trenet qui m’a tout simplement donné l’idée de ce film », explique le cinéaste aux commandes d’un film qu’il imaginait encombré de nostalgie. « Mais sans que je m’y attende, il a viré au film comique. »
Une fois réunis, Marcel, René et Jacques s’offrent toutefois quelques bouffées de souvenirs qui les rattrapent au virage. Croisant trois ados, ils se revoient eux-mêmes, fringants jeunes gens en 62, perchés sur des vélos et tout prêts à dévorer le monde.
À l’époque, ils avaient d’ailleurs buté sur un vieux garde champêtre,
il leur avait fait la leçon sur tout ce qui les séparait du fait de leur écart d’âge (notamment une ou deux guerres…).
À leur tour aujourd’hui d’avoir passé les huit décennies !
Michel Charrel a endossé le rôle, acteur de 81 ans, 95 films à son actif, qui s’est parfois contenté de courtes apparitions mais sous de très grands titres. Il a notamment montré sa trombine dans « Les Grandes Gueules » avec Bourvil et Lino Ventura.
Les trois papys, adeptes de la résistance plutôt que de la résignation, ont repris le volant de leur vie.
« Une échappée si belle que le film lui-même m’a échappé ! Et je m’en réjouis ! »
Il ne faut jamais trop se fier aux papys !
Lysiane GANOUSSE de l’Est Républicain
Le temps qui passe, était en projection il y a 4 ans ce soir au conseil général