François Truffaut

Le fondateur, avec d’autres, des célèbres Cahiers du Cinéma et avant-gardiste de la Nouvelle Vague est mort en 1984 après avoir réalisé 26 films.

Je n’étais pas de ceux qui se prosternaient ou se pressaient devant les salles d’Art et essai pour voir ses films. J’étais bien trop jeune en 1961 pour être dans les salles obscures. Des Mistons à Baisers volés, ces onze films passèrent, il faut bien l’avouer, à la trappe de mes jeunes années. Ce n’est que la télévision qui, après mai 68 m’apprit à connaitre et tenter d’apprécier celui que les cinéphiles appelaient un génie. Le premier film à succès qui me conduisit devant l’une des œuvres du pote à Godard fut La sirène du Mississippi, mais surtout La nuit Américaine en 73. J’ai tout de même beaucoup apprécié La Chambre verte en son temps. Et puis bien sûr, Le dernier métro qui lui valut un César du meilleur film et réalisateur en 80.

En vacances pour une semaine aux sports d’hiver 1985, seul, je me suis tapé le bouquin écrit sur Truffaut et qui venait de sortir Le cinéma de François Truffaut. En effet, la station était fermée pour cause de trop peu de neige, hors période scolaire qui plus est. Alors, dans ce petit studio de Montgenèvre, j’ai découvert la vie et l’œuvre de ce petit homme du cinéma Français, mais grand cinéaste devant les éternels écrans blancs de nos cinémas…

Guy GAUTHIER

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