ANNIVERSAIRE BOURVIL, cent ans 1917-2017 ! (épisode 10)
10/ Maintenant, seul changement notable, il se déplace en cyclomoteur qui a remplacé le vélo et le téléphone est entré à son domicile.
Nous sommes en 1946, juste avant Noël, et le Normand fait ce soir son apparition dans une opérette : La bonne hôtesse.
L’opérette c’est le genre le plus important dans ces années d’après-guerre. Il connaît alors et enfin, après dix ans de galère, les reportages dans les magazines, les critiques dans les journaux et les demandes d’autographes à la sortie des artistes.
Bourvil joue un peu toujours la même chose, le niais de service qui finit après quelques pitreries douces et « honnêtes » par gagner le cœur pas trop sec d’une belle et simple jeune fille.
Il est presque à chaque fois un paysan, un pauvre diable. Le premier « vrai film », sera Pas si bête en 46 et l’année suivante deux productions du même type, Par la fenêtre et Blanc comme neige.
En 1948, il tournera Le Cœur sur la main
et en 49 Le Roi Pandore.
A partir de cette année qui clôt la noire décennie que l’on sait, il entre au générique de metteurs en scène beaucoup plus prestigieux. Si le rôle n’a pas encore l’épaisseur désirée, les noms de ceux qui le contactent sonnent comme des gens sérieux avec une notoriété reconnue : Henri Georges Clouzot, Marcel Pagnol, Marcel Aymé.