Vendredi 27 Juillet 2007, © L’Est Républicain / VOSGES / SAPOIS
Fête bûcheronne et cinéma
Un court métrage sera tourné à Sapois en souvenir des «Grandes Gueules».
Guy Gauthier a déjà écrit de nombreux ouvrages, dont «Des Grandes Gueules pour un haut-fer».
Cinéphile passionné et écrivain biographe confirmé, Guy Gauthier, auteur de nombreux ouvrages dont «Des Grandes Gueules pour un haut-fer», a souhaité s’associer, en créant un court métrage, à l’hommage qui sera rendu en novembre prochain à Lino Ventura, disparu en 1987.
«L’occasion de fêter aussi les 90 ans de la naissance de Bourvil. Deux acteurs dont le souvenir est resté fort dans les Vosges, notamment dans le secteur de Vagney. En leur mémoire, un petit film (environ 11 minutes) sera tourné lors de la fête du schlittage, organisée le 5 août à Menaurupt (Sapois). Pour ne pas gêner les schlitteurs, les scènes de descente en schlitte seront tournées sur le site le vendredi et le samedi. Le dimanche, nous tournerons des vues de foule, à l’aide d’une nacelle», précise Guy Gauthier.
Avec l’appui espéré du conseil régional et des conseils généraux des Vosges et de Meurthe-et-Moselle, «ce film est également destiné à mettre en valeur une région et un massif. Ainsi que le côté accueillant et festif des Vosgiens».
Le scénario du court métrage, inspiré des «Grandes Gueules», mettra en avant l’esprit de cette fête bûcheronne. Avec son côté convivial typiquement vosgien, ses traditions, son folklore et son cortège de situations plus ou moins cocasses.
Ainsi, dans le rôle de Bourvil et Lino Ventura, Michel et Laurent interviendront sur le site du schlittage et réaliseront, en présence du président de l’association organisatrice, des figures qui rappelleront de nombreuses séquences tournées ici et là dans les Vosges, en 1965.
Dimanche 05 Août 2007, © L’Est Républicain / VOSGES / SAPOIS
Acteurs en sous-bois
A l’occasion de la fête du schlittage organisée à Sapois, Guy Gauthier et ses amis tournent un court métrage rappelant la mémoire des acteurs des Grandes Gueules.
Le court métrage intitulé «Fête bûcheronne», est tourné ce week-end à l’occasion de la fête du schlittage.
Amorcé vendredi, à l’avant-veille de la fête du schlittage et des vieux métiers organisée par les Hattatos, le tournage du court-métrage bat son plein. Réalisé à la mémoire de Lino Ventura, disparu il y a 20 ans et de Bourvil à l’occasion du 90e anniversaire de sa naissance, il s’intitule «Fête bûcheronne ».
Les prises de vues se poursuivent aujourd’hui, afin de «rappeler une époque qui a marqué les Vosges et plus particulièrement le secteur de Vagney. Ce petit film, inspiré de son grand frère Les Grandes Gueules, tourné en 1965, rend non seulement hommage à deux acteurs aujourd’hui disparus, mais revisite également une œuvre cinématographique jamais oubliée», explique Guy Gauthier, auteur du livre «Des Grandes Gueules pour un haut-fer».
De facture éminemment vosgienne, le scénario décrit l’intrusion sur une fête champêtre, puis l’attitude plus ou moins provocatrice adoptée par deux acteurs, alias Lino Ventura et Bourvil. Une situation que ne peut tolérer le président de l’association organisatrice, d’où une suite de situations cocasses, mais parfois aussi à risques. Le parallèle est patent avec des répliques et autres interpellations bien connues du synopsis des Grandes Gueules.
Et 42 ans plus tard, l’esprit n’a pas changé. Chargement de la schlitte, descente de la piste bien pentue des Hattatos et autres figures, le tout étant destiné à décrire l’ambiance d’une fête populaire, requiert forcément quelques figurants. Lesquels ont été facilement recrutés, chacun désirant, avec plaisir contribuer au succès de la sympathique animation. Et parmi ce petit monde, figuraient plusieurs personnes qui avaient déjà joué ce rôle en 1965, lors du tournage des Grandes Gueules. Notamment Robert, Pierre et Henri Poirot et Dédé de Belle Hutte. D’ailleurs ce dernier ne cachait pas son bonheur retrouvé : «Revivre ce bon temps, après tout… ça nous rajeunit !».
A noter que ce jour le tournage continue, avec notamment, après l’arrivée intempestive et filmée d’une Alpine qui amène les deux acteurs sur le site de Menaurupt, des prises de vues du public, à l’aide d’une nacelle.
Le tout se déroulera à la fête du schlittage, des vieux métiers et du folklore, sur le site du Hatta, en forêt de Menaurupt, à Sapois. Avec l’abattage d’un arbre centenaire, prévu à partir de 11 h, et ouvert au public dès 10 h. Concours de schlittage à partir de 14 h, animation musicale, spécialités du terroir et restauration sur place.
Vaste parking
Samedi 29 Septembre 2007, © L’Est Républicain / LE LUNÉVILLOIS / MAGNIERES
Silence, on enregistre !
Le groupe local de Rock Bonobo’s s’est associé à la démarche cinématographique.
Guy Gauthier avait présenté à Gerbéviller son film documentaire « Go West », retraçant son périple à bicyclette à travers les États-Unis.
Cette fois avec « Fête bûcheronne », c’est un autre genre qu’il vient de tourner, un court-métrage en forme de clin d’œil au film « Les grandes gueules ».
Et c’est à Magnières, dans un local du groupe de rock Bonobo’s, qu’il vient d’enregistrer la bande musicale du film, avec les Bonobo’s, mais aussi le groupe vosgien traditionnel Kehot’ Ribotte, de Gérardmer.
« Le tournage a eu lieu lors de la fête de la schlitte à Sapois en août dernier. C’est un scénario original en hommage aux acteurs du film mythique, mais qui coïncide aussi avec les 90 ans de la naissance de Bourvil et les 20 ans de la disparition de Lino Ventura. Pour ce film, j’ai reçu l’appui à la fois des conseils généraux des Vosges et de Meurthe-et-Moselle, mais aussi de la Région. Il sortira le 23 octobre, d’abord dans les grandes villes des Vosges, et peut-être au festival de Villerupt ».
Mais pour l’heure, la bande sonore « live » a été enregistrée en studio dans le local des Bonobo’s avec Yann Jenny, ingénieur du son qui avait déjà enregistré le CD des amis de l’orgue de Gerbéviller et de Bruno Beaufils. « J’ai écrit la musique moi-même », explique Guy Gauthier, qui a aussi obtenu le concours de Michel Muller, le pianiste. Très musical, ce film, outre les psaltérions, flûte traversière, guitare, contrebasse et percussions de Kehot’ Ribotte, et des instruments plus contemporains de Bonobo’s, accueille encore un groupe d’harmonicas.
Jeudi 18 octobre 2007, © L’Est Républicain / VOSGES / SAPOIS
Sapois: les Vosges sur grand écran
Tourné cet été, le court-métrage «Fête bûcheronne» sera diffusé samedi soir à Sapois.
Produit par UBC et Guy Gauthier, réalisateur, metteur en scène et accessoirement ami des Vosges et des Vosgiens, le court-métrage «Fête bûcheronne» sera officiellement projeté samedi, à 21 h à la salle polyvalente de Sapois. Tourné cet été à l’occasion de la fête du schlittage de Menaurupt, en collaboration avec le groupe folklorique local «Les Hattatos», ce film rend hommage au réalisateur et aux acteurs disparus du film «Les Grandes gueules».
La soirée débutera par l’accueil et la présentation des personnalités et des gens qui ont participé à la réalisation du court-métrage. Suivra un mini-concert des «Kehot’ribotte», qui interpréteront le thème du film. Une première projection sera effectuée dans la foulée, suivie d’une conférence avec questions, réactions et commentaires des spectateurs. La soirée se terminera par une seconde projection.
«Conscient que ce court-métrage, réalisé grâce au soutien notamment du conseil régional et des conseils généraux des Vosges et de Meurthe-et-Moselle, est avant tout un hommage posthume à André Bourvil, Robert Enrico, José Giovanni, Lino Ventura et les autres, je souhaite également qu’il soit un véritable ambassadeur de la Lorraine en général et des Vosges en particulier», précise Guy Gauthier. Lequel invite les spectateurs, toutes générations confondues, à assister, en présence des acteurs, à cette toute première projection.
Lundi 22 octobre 2007, © L’Est Républicain / REGION
La « Fête bûcheronne » présentée à Nancy
« Fête bûcheronne », le tournage a été réalisé en forêt de Sapois. Photo ER
EPINAL. _ Clin d’oeil au film culte « Les Grandes gueules » et hommage posthume à André Bourvil, Robert Enrico, José Giovanni, Lino Ventura et les autres, un court-métrage intitulé « Fête bûcheronne », d’une durée de 13 minutes 40, a été tourné cet été, en forêt de Menaurupt, à Sapois, bastion du schlittage. « Avec le concours de techniciens et acteurs bénévoles, soit près de 80 personnes, dont les membres du groupe folklorique vosgien Les Hattatos », précise Guy Gauthier, réalisateur, metteur en scène et homme-orchestre de cette belle aventure.
Il a eu le plaisir de présenter samedi, à Sapois et en avant-première comme il l’avait promis, le fruit d’un bel et exemplaire investissement collectif. Pour une cause généreuse, sentimentale et surtout humaine, récompensée par un remarquable rendu artistique et musical. De chaleureux remerciements ont été adressés aux acteurs, bénévoles et partenaires, dont le conseil régional et les conseils généraux de Meurthe-et-Moselle et des Vosges.
Pour tous les nostalgiques, signalons que le célèbre film « Les Grandes gueules » tourné en 1965, est rediffusé demain mardi à 20 h 55 sur FR 3.
• Prochaine projection de la « Fête bûcheronne », avec les acteurs et musiciens, à la FNAC de Nancy, demain mardi 23 octobre à 17 h 30.
• Film en CD disponible auprès des Hattatos : Odile Poirot (03.29.25.49.13) et Luc Bastien (03.29.61.77.54) pour 10 €.
Vendredi 16 novembre 2007, © L’Est Républicain / LUNÉVILLE
LES GRANDES GUEULES
La scierie du Machet à Saint-Sauveur organise la projection du court-métrage «Fête bûcheronne» demain samedi 17 novembre à 16 h. Elle sera suivie d’une conférence sur le film «Les grandes gueules» et d’une séance de dédicaces par Guy Gauthier, qui a écrit «Des grandes gueules pour un haut fer».Un vin chaud sera servi à tous à l’issue de cette manifestation, qui se déroulera à proximité des lieux du tournage du film culte porté par Bourvil et Lino Ventura et du court-métrage réalisé en 2007.
Vendredi 23 novembre 2007, © L’Est Républicain SAINT-SAUVEUR
Court-métrage, grand hommage
Guy Gauthier est venu présenter son court-métrage, intitulé «Fête bûcheronne», à la scierie Machet. Ce court-métrage a été réalisé en hommage au film de Robert Enrico «Les Grandes gueules» dans lequel ont tourné Bourvil, qui aurait 90 ans cette année, et Lino Ventura, qui nous a quittés il y a vingt ans. Quelques scènes du film tiré du roman de José Giovanni «Le Haut-Fer» ayant été tournées dans la forêt de Val-et-Châtillon, Saint- Sauveur et sur le site de Machet (notamment la scène du petit train), il a voulu remettre des images du secteur. C’est ainsi qu’il est venu faire quelques prises de vues à la scierie, qu’il a intégrées dans son film. Après avoir retracé l’épopée qui a conduit Robert Enrico, jeune réalisateur à l’époque, à donner vie au roman de José Giovanni, de l’achat des droits à la recherche d’un site idéal pour tourner le film, Guy Gauthier a présenté son court-métrage. Un œuvre qui a rappelé des souvenirs, notamment à une personne du public dont le frère avait conduit le petit train pour le film. Ce court-métrage a été tourné avec la participation de bénévoles, de comédiens d’Épinal dans le cadre de la fête de la schlitte à Sapois dans les Vosges.
Mercredi 21 novembre 2007, © L’Est Républicain / NANCY
Pour les «Grandes Gueules»
Guy Gauthier, fervent admirateur de Bourvil, a réalisé un court-métrage en hommage aux acteurs et au film de Robert Enrico.
Guy Gauthier, auteur du court-métrage «La fête bûcheronne» en hommage aux acteurs et réalisateur du film «Les Grandes Gueules».
Bourvil aurait eu 90 ans cette année. Guy Gauthier, admirateur de l’acteur, a voulu célébrer cet anniversaire, à sa manière. En réalisant un court-métrage inspiré du film de Robert Enrico «Les Grandes Gueules», tourné en 1965 dans les Vosges. Pour lui, un film culte.
Il connaît toutes les histoires et les anecdotes qui ont gravité autour du tournage. «Le sujet des Grandes Gueules, je le connais depuis 25 ans». Il en a même écrit un livre.
Il se rend quasiment en pèlerinage dans ce lieu-dit où fut reconstruite la fameuse scierie, partie en flammes à la fin du film. «C’est pour moi un endroit magique».
Passionné aussi par le roman de José Giovanni, «Le Haut Fer», ouvrage dont a été tiré les «Grandes Gueules».
Guy Gauthier n’est pas Vosgien, ce qui aurait pu expliquer cette fascination, mais Meurthe-et-Mosellan, et pas peu fier de dire d’ailleurs que «des petits morceaux du film ont été tournés chez nous, à Val-et-Chatillon et à Saint-Sauveur au bout du bout du département».
Tellement passionné par le film et ses acteurs qu’il a noué des relations épistolaires avec le fils de Bourvil (à qui il a envoyé une copie de son court-métrage). Il a aussi plusieurs fois rencontré José Giovanni, a approché Lino Ventura. Il s’est rendu à leurs obsèques.
Hommage posthume
Guy Gauthier n’en est pas à son coup d’essai derrière la caméra. A son actif, un road movie réalisé en 2004 «Go Ouest». «Il n’a jamais été distribué». En 2006, un remake d’une scène de la Grande Vadrouille qu’il a baptisé «La 40e Vadrouille» qui ne sera jamais diffusé car la fille de Gérard Oury, Danièle Thompson «s’y est opposé». Mais bon, Guy Gauthier n’en continue pas moins de construire des films «pour le plaisir».
Son dernier court-métrage «La fête bûcheronne» (d’une douzaine de minutes) est, outre un clin d’œil aux «Grandes Gueules», un hommage posthume à Bourvil, Lino Ventura, José Giovanni, Robert Enrico.
Pour les «Grandes Gueules» suite…
Douze techniciens, six comédiens, une flopée de figurants, des musiciens, soit près de 80 personnes, ont œuvré sur ce film au petit budget de 7.500€, en partie subventionné par les conseils généraux des Vosges et de Meurthe-et Moselle.
L’action se passe en août sur la fête des bûcherons à Sappois dans les Vosges. Deux hommes rivalisent sur une descente en schlitte. Ceux qui ont vu et aimé le film «Les Grandes Gueules» ne manqueront pas la comparaison, reconnaîtront une citation extraite du film, s’amuseront des comparaisons présenté le 23 à la Fnac à Nancy.
Une séance, gratuite, est annoncée le 23 à 17 h au musée du cinéma de Saint-Nicolas-de-Port. D’autres dates sont prévues dans les Vosges, à Nancy, Neuves-Maisons, Pompey, Lunéville et Toul.
On peut aussi trouver le court-métrage (10€) auprès de l’association UBC, 2 rue du Haut-du-Champ, 54330 Vitrey (tél. 03.83.94.54.98 ou 03.83.26.24.91).
Samedi 24 novembre 2007, © L’Est Républicain / VOSGES / BUSSANG
L’histoire d’un film culte
Guy Gauthier a présenté le film «Fête bûcheronne» et son livre «Les Grandes gueules» au casino de Bussang.
«José Giovani avait fait 11 ans de prison. Il fut gracié par De Gaulle et écrivit un livre : le Trou. Il voulait écrire un roman sur les bûcherons et rencontra, à Gérardmer, Jean Grossier, passionné par le patrimoine. Le roman des Grandes gueules, publié en 1962 chez Gallimard, n’eut pas un gros succès. Giovanni eut l’idée d’en faire un film après deux réalisateurs qui refusèrent de tourner dans les Vosges. Robert Enrico se décida à le réaliser dès le 11 mai 1965 avec Bourvil puis Lino Ventura et les autres, sans oublier tous les amateurs qui y ont participé», a raconté Guy Gauthier au casino de Bussang où il est venu pour une conférence et ainsi rappeler l’histoire de ce film dont le tournage se termina le 19 juillet 1965.
Le 23 octobre 1965, il sortait à Paris et rejoignait les salles vosgiennes le 9 décembre de la même année. La télévision le diffusait pour la première fois en 1972. Il est l’un des plus célèbres films français et France 3 le diffusait encore il y a quelques semaines. Les lieux du tournage sont restés mythiques en particulier le secteur du Cellet.
Pour le 20e anniversaire de la mort de Lino Ventura et les 90 ans de la naissance de Bourvil, Guy Gauthier a proposé le film «Fête bûcheronne» qui, comme son nom l’indique, rappelle en treize minutes la tradition en faisant appel à des acteurs du cru comme Bernard Mire.
C’était aussi pour Guy Gauthier l’occasion de présenter à nouveau le livre qu’il a écrit aux éditions Gérard Louis, « Les Grandes gueules », qui raconte en détail et avec toutes les photos du film, quelquefois surprenantes, la préparation et le tournage de ce que l’on peut appeler un chef-d’œuvre. Le public présent au casino de Bussang connaissait bien l’histoire des Grandes gueules et certains se sont même inquiétés de la taille de la schlitte. Un public de connaisseurs.