Gérard Jugnot.

C’est probablement en 84 ou 85, je ne me souviens plus très bien que j’avais rendez-vous avec Gérard Jugnot à Paris au théâtre du Gymnase. Le scénario la rançon à crédit était prêt et je devais lui montrer après le spectacle.

Garé sur une place de parking en fin d’après midi, je soufflais après ce long voyage depuis Nancy tout en cherchant du regard un hôtel pour la nuit. Comme les premiers étaient complets, progressivement, je m’enfonçais dans une rue, de plus en plus loin de ma voiture. Au retour, stupeur, elle avait été cambriolée. Catastrophe, car j’étais en tenue extrêmement légère maillot, short et sandalettes. Mon sac avait disparu avec mes habits du soir, mes papiers, ma carte bancaire et l’argent aussi. Je ne pouvais véritablement pas me rendre au théâtre le soir dans cette tenue. Je dus, la mort dans l’âme, rejoindre mes pénates en province. Avant de partir j’eus la chance, y a des jours comme ça, d’être arrêté par la marée-chaussée…

La route fut ensuite très longue au retour, car, comme je ne pouvais plus aller à la pompe, ni téléphoner, je dus rentrer en version cool, afin de consommer le moins possible de carburant sur la quantité de mon plein.

Guy GAUTHIER

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